Ouvrez grand vos yeux ! Vous êtes dans le Parc naturel régional de Lorraine. Un patrimoine riche et diversifié s’offre à votre regard et à vos pas.
Des côtes de Meuse aux prés et mares salées de la vallée de la Seille, des pelouses calcaires aux forêts humides, la diversité des paysages invite à autant d’évasions, de rencontres et de partage en toutes saisons. Au cœur de ce territoire, des zones humides d’exception : les étangs de la Woëvre et du Lindre reconnus internationalement (labellisés Ramsar, au même titre que la baie du Mont Saint-Michel, les Everglades ou encore le lac Titicaca).
Elle s’étend de la vallée de la Meuse à la vallée de la Moselle et est limitée au nord par Verdun et Metz et au sud par Toul. Elle regroupe les paysages des Côtes de Meuse, plantées de vergers et de vignobles, qui dominent la plaine de la Woëvre et dont les plateaux sont entaillés par de belles vallées et des Côtes de Moselle plus forestières et elles aussi traversées par de belles vallées.
La vallée alluviale de la Meuse
Limite occidentale du Parc, elle comprend de nombreux milieux aquatiques et humides originaux. Elle présente avant tout un intérêt ornithologique avec des espèces typiques telles que le râle des genêts ou le courlis cendré.
Les Côtes de Meuse et de Toul
Elles accueillent une grande diversité de biotopes. On y découvre ainsi des vallons froids, relictuels de périodes climatiques anciennes et à la flore caractéristique (aconit tue-loup, nivéoles et gagée), des pelouses calcaires thermophiles qui, au contraire, abritent des espèces sub-méditerranéennes (mante religieuse, cigale des montagnes) ainsi que de nombreuses orchidées, de vieux vergers propices aux oiseaux rares (chouette chevêche, torcol fourmilier) et une prédominance de massifs forestiers aux innombrables richesses.
La plaine de la Woëvre
Il s’agit d’une zone humide reconnue d’intérêt international. Elle est extrêmement riche en amphibiens, reptiles, insectes, oiseaux et plantes caractéristiques de ces milieux. Certains lieux prestigieux s’en détachent cependant : le site de Lachaussée (inscrit depuis 1991 à la demande de la commune à la Convention internationale de RAMSAR sur la préservation des zones humides) et le lac de Madine accueillent des oiseaux migrateurs ou nicheurs très rares (grue cendrée, busard des roseaux, marouettes, héron pourpré …). Les forêts sont constituées essentiellement de chênes pédonculés associés au chêne sessile et parfois au hêtre. Les mardelles, petites dépressions inondées, renferment une flore et une faune (grenouilles, insectes) originales.
Les Côtes de Moselle
Elles présentent une grande diversité de biotopes semblables à ceux des Côtes de Meuse. Le Plateau est entaillé de profondes vallées à travers lesquelles circulent des rivières comme le Rupt-de-Mad et l’Esch qui possèdent des caractéristiques biologiques très intéressantes. Le revers de la côte de Moselle est largement boisé. Le hêtre est l’essence principale, associé au chêne sessile et au charme. L’ouest de ce plateau calcaire a été largement défriché et les grandes cultures y sont très développées. Le rare busard cendré s’y rencontre parfois.
Les villages se sont installés au pied des côtes. En arrière des maisons, d’étroites parcelles qui découpent la pente accueillaient les vignes, les vergers de mirabelliers, les cultures de petits fruitiers, les jardins et les potagers ainsi que les pâtures.
La zone Est s’étend de Château-Salins, à l’ouest, à Fénétrange et Sarrebourg, à l’est. Elle comprend le Pays Zone du Sel (regroupé autour de la Seille) et le Pays des Étangs.
La vallée de la Seille
La toponymie du Saulnois (Château-Salins, Seille, Marsal…) rappelle en permanence la présence et l’importance du sel et de son exploitation passée.
Des sources d’eau salée se manifestent dans les fonds de vallées. Elles sont liées à la présence d’un gisement salifère, épais de près de 100 mètres et situé à environ 40 mètres de profondeur. Les mares salées continentales ainsi formées accueillent une flore très rare, caractéristique des bords de mer dont certaines endémiques (salicorne, aster et scirpe maritimes) sont uniques en France et très rares au niveau européen.
Le Pays des Étangs
Comme son nom l’indique, il rassemble des dizaines d’étangs petits et grands comme ceux de Lindre (630 ha) ou de Gondrexange.
Leur intérêt international est reconnu par la communauté scientifique : étape migratoire entre les régions nordiques et méridionales, site d’hivernage et lieu de nidification, ils accueillent de nombreuses espèces d’oiseaux. Les roselières, les prairies humides, les forêts riveraines sont des milieux complémentaires (lieu de nidification, de nourrissage de repos…) indispensables et encore bien préservés. L’étang de Lindre, joyau du Pays des Étangs, accueille lui aussi une grande richesse ornithologique nicheuse ou migratrice (oies, cygnes, blongios nain, balbuzard pêcheur), de nombreux amphibiens ainsi qu’une flore remarquable. Des espaces forestiers enserrent l’ensemble et permettent l’observation de chauves-souris, dont certaines très rares, et du chat sauvage.
Depuis février 2020, 21 volontaires se sont formés pour créer la première promotion de guides nature, du paysage et du goût dans le Parc naturel régional de Lorraine ! Leur objectif ? Vous offrir les meilleures visites guidées afin de vous faire profiter pleinement des richesses de notre territoire.
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